Voici (enfin !) les photos que B. Lemery et S. Grattepanche ont prises lors du spectacle magique d’Ana Morales, Una mirada lenta, que nous vous avons proposé le 30 novembre à l’Etoile, la scène de Mouvaux ! Un moment inoubliable !
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Ana Morales : « Quand je danse, je me laisse envahir par tout ce qui se passe »
Ana Morales dessine depuis plusieurs années une trace singulière dans le paysage du flamenco, distinguée par les prix de danse les plus prestigieux. L’émotion toute en retenue qui se dégage de sa danse et vibre jusqu’au bout de ses doigts imprime une pureté très contemporaine aux figures consacrées du baile. A quelques jours de son spectacle « Una mirada lenta », le 30 novembre à Mouvaux, elle présente ici les étapes de son parcours et ses sources d’inspiration.
« Quel sens as-tu souhaité donner à ton spectacle « Una mirada lenta » ?
C’est un spectacle de danse flamenca qui a été créé avec l’intention de travailler la qualité du mouvement à partir de la lenteur, la plasticité et la liberté d’habiter un espace. Dans cette pièce, il y aura des moments d’improvisation et des chorégraphies établies mais pas d’histoire spécifique…
Comment décrirais-tu ton style de danse, ta façon de danser ?
Je pense que mon style est élégant et minimaliste. Il relie la tradition et la contemporanéité. A partir de cela, j’ai ma propre façon de comprendre le flamenco. J’ai créé mon style au fil des ans et j’ai forgé ma personnalité petit à petit depuis la danse et la tradition du flamenco, qui m’ont inspirée, et toutes les formes de danse qui m’ont accompagnée tout au long de mon apprentissage et de mes expériences de vie.
Comment le flamenco est-il entré dans ta vie ?
Le flamenco est entré dans ma vie de façon naturelle parce que c’était quelque chose d’habituel à la maison. Mon premier souvenir de flamenco se passe dans mon village, quand j’étais enfant, le jour où j’ai vu danser un groupe de petites filles d’une peña flamenca. C’est ce jour-là que j’ai décidé que je voulais danser et ensuite je n’ai jamais voulu faire autre chose…
Quels professeurs t’ont le plus marquée durant ton apprentissage ?
La première professeure qui m’a vraiment poussée à avoir un bon apprentissage fut Pilar Cambra. Ensuite quand je suis arrivée à Séville (à 16 ans, NDLR), beaucoup de professeurs et de professionnels m’ont guidée.
Quel type de flamenco te fait vibrer aujourd’hui ?
Tout type de flamenco qui est créé dans l’authenticité, avec cohérence, et dont le pouvoir de transmission pénètre ma peau…
Quels sont les artistes d’aujourd’hui qui t’inspirent le plus ?
Tout artiste capable de me surprendre dans ses spectacles m’inspire ! Évidemment, il y a Israel Galván, Andrés Marín, Rocio Molina, Olga Pericet ou Patricia Guerrero, des chanteurs comme Antonio Reyes, Rocío Márquez, Rosario La Tremendita, Esperanza Fernandez… Impossible de tous les citer ! Je me sens connectée avec eux, avec leur manière de créer le flamenco actuellement…
Comment choisis-tu les chanteurs, les guitaristes et les palmeros qui t’accompagnent sur scène ?
Je les choisis pour leur affinité avec le concept du spectacle, pour leur énergie et leur personnalité qui correspondent au spectacle que je suis en train de créer à ce moment-là.
Peux-tu nous raconter ta première rencontre avec le duende ?
Mmmh, je ne m’en souviens pas… J’imagine que j’étais toute petite , j’ai été entourée par l’art très jeune. Mais je peux te parler de la dernière fois où il est venu nous voir (rires), au théâtre de Sète (le 15 novembre, NDLR) !
Quelles émotions t’habitent quand tu danses ?
Cela dépend du moment et du spectacle que j’aborde… Je suis très sensible quand je danse et je me laisse envahir par tout ce qui se passe à cet instant…
Quels sont tes projets pour les prochains mois, les prochaines années ?
Je me plonge avec plein d’espoir pour l’année qui arrive dans un nouveau spectacle, un travail sur l’équilibre et le déséquilibre ! Et nous continuons la tournée de « Sin permiso », mon dernier spectacle. Au-delà, j’espère continuer à danser et à créer car c’est ce qui me fait avancer dans cette vie.
Comment abordes-tu la représentation de ton spectacle, Una mirada lenta, le 30 novembre à Mouvaux ?
Nous allons à Mouvaux avec beaucoup d’enthousiasme et l’envie de partager avec le public notre flamenco ! »
Découvrez le programme de la noche flamenca « Una mirada lenta » avec Ana Morales le 30 novembre, à Mouvaux, sur cette page !
Pour réserver vos places (et bénéficier du tarif de prévente en ligne), rendez-vous sur Helloasso !
Una mirada lenta | Noche flamenca avec la danseuse Ana Morales

Ne manquez pas cette nouvelle noche flamenca que vous propose la Peña A Contra Tiempo le samedi 30 novembre à L’Etoile, à Mouvaux !
Ana Morales fait partie des grandes danseuses du monde flamenco. Moderne et subtile, elle mène une superbe carrière en solo après avoir dansé dans les plus grandes compagnies : elle a remporté en 2018 le prestigieux prix Giraldillo de la meilleure danseuse et en 2019 les prix Lorca de la meilleure chorégraphie, meilleure artiste féminine et meilleur spectacle de flamenco pour sa dernière création.
Son style épuré et élégant contraste avec les envolées fougueuses de son « zapateado », la percussion des pieds, dont elle maîtrise toutes les nuances. Elle se produit aussi bien à la Biennale de flamenco de Séville et au festival de Jerez de la Frontera qu’à Londres, Bogota, Tokyo ou Paris.
Dans « Una mirada lenta », Ana Morales alterne les moments de passion fiévreuse et les instants de retenue sensible… Accompagnée par de formidables chanteurs et musiciens, elle conjugue les émotions avec fierté et délicatesse.

« Ana Morales a cueilli le public dès les premières secondes. Danse intériorisée qui palpite sous la peau, respect des figures classiques mêlées à une écriture singulière des figures contemporaines, présence scénique, port de tête altier et gestuelle expressive… Tous les ingrédients étaient réunis pour que son spectacle « Una mirada lenta » fasse frémir les spectateurs. » Journal Zibeline, 2017

Aux côtés d’Ana Morales (danse), vous pourrez retrouver ou découvrir de magnifiques artistes.
Antonio Campos, chant. Egalement poète et guitariste, il vit à Grenade. Il accompagne depuis plusieurs années les plus grands danseurs du moment : Mario Maya, Antonio Canales, Rafaela Carrasco ou encore Rocío Molina.
Miguel Ortega, chant. Ce cantaor de la province de Séville a remporté en 2010 le plus grand prix de chant flamenco, la Lampara minera. De grands artistes comme María Pagés, Isabel Bayón, Belén Maya, Olga Pericet ou Javier Latorre ne jurent que par lui.
Juan Antonio Suarez ”Cano”, guitare. Ce guitariste hors pair se produit sur toutes les scènes du monde auprès de danseurs et de chanteurs de renom international comme Manuela Carrasco, Merche Esmeralda, Sara Baras, Niña Pastori, Rocío Molina, Rafaela Carrasco ou Joaquín Grilo.
Daniel Suarez, percussion. Percussionniste virtuose, Daniel Suarez joue avec la rythmique subtile du flamenco avec une liberté appréciée par les artistes exigeants comme David Coria, Andres Marín ou Rosario La Tremendita.
Dès votre arrivée, à partir de 19h, plongez dans l’ambiance andalouse ! Dans l’accueil redécoré pour l’occasion, musique, tapas et boissons choisies vous attendent. N’oubliez pas d’arriver avant la représentation, dès 19h -ou prévoyez de rester après : ne ratez pas « el fin de fiesta » à la mode sévillane, avec tapas et danses festives !
Lieu : L’Etoile, 1 place du Cœur de ville, à Mouvaux. Spectacle à 20h, ouverture des portes à 19h.
Prévente : tarif plein 22€, tarif réduit 20€. Sur place le jour du spectacle : tarif unique 25 €.

Une soirée proposée par la Peña A Contra Tiempo et l’Etoile, scène de Mouvaux.
¡ Flamenco sí ! Une aventure flamenca absolument formidable !!
¡ Flamenco sí !, c’est terminé. Nous sommes encore tout émus d’avoir vécu ces moments magnifiques ! Les commentaires du public -et ceux des artistes !!- à l’issue des trois soirées et tout particulièrement de la noche flamenca du 29 avril avec Rafael Campallo nous font TRES plaisir et nous encouragent à poursuivre notre démarche : proposer des rencontres avec de grands artistes du flamenco d’aujourd’hui, sincères et généreux.
Petit retour en images sur les trois moments du festival qui vient de se dérouler à et avec la Condition publique à Roubaix.
Samedi 29 avril, noche flamenca avec le danseur sévillan Rafael Campallo, les chanteurs Javier Rivera, Jonatan Reyes et Jesus Corbacho, le guitariste Juan Campallo et le percussionniste Paco Vega. Aux côtés de ces artistes de très grand talent et pour la toute première représentation de leur nouveau spectacle, « Sin renuncia », Rafael Campallo nous a offert un flamenco d’une grande intensité. Spontané, parfois espiègle, il a exprimé avec délicatesse toute la palettes des sentiments, avec une sincérité touchante et une interprétation pleine d’énergie et de nuances…
Le public, absorbé dès les premières secondes du martinete avec lequel ils ont ouvert le spectacle, a accordé une attention sans faille à ces artistes liés par une complicité palpable…
Ils nous ont fait cadeau d’un splendide moment de duende. Assurément une de nos meilleures noches flamencas !!
Trois jours avant, mercredi 26 avril, l’apéro-concert sous la verrière de la Condition publique a réuni tous ceux qui souhaitaient écouter un bon récital de musique flamenca, avec le guitariste Emre el Turco et le percussionniste François Tallefer, ou s’initier à la danse flamenca avec Felisa (ou les deux) tout en grignotant quelques tapas !
Une bien jolie entrée en matière avant la noche flamenca du samedi…
Pour clore le mini festival ¡ Flamenco sí ! dimanche 30 avril, la fiesta popular a battu son plein l’après-midi en mode plus largement latino, avec les 10 musiciens du groupe Banda ancha pui avec DJ LK. La température a largement grimpé dans la grande salle tandis que tout le monde s’initiait aux pas de salsa !
« Si je vois que le public vibre avec moi, je me dépasse »
Rafael Campallo, la fête d’affiche de la noche flamenca que nous vous proposons le samedi 29 avril, est monté sur scène pour la première fois à 10 ans, à Séville. Aujourd’hui, il tourne sur celles du monde entier, seul, avec sa sœur Adela ou en collaboration avec d’autres grands artistes qui apprécient la sobriété de son style plein de nuances et son caractère espiègle. Rencontre avec un danseur généreux.
[interview] EL YIYO : l’étoile montante de la danse flamenca

El Yiyo ©Ferrater studio
Miguel Fernández « El Yiyo » revient le 19 mars 2016 à Roubaix ! Si vous avez eu la chance de l’avoir vu danser en 2009 dans l’ancienne église Notre-Dame et au musée la Piscine, à Roubaix, vous n’avez pas oublié ce danseur époustouflant, plein d’énergie, qui n’avait que 13 ans ! Sept ans plus tard, il a approfondi sa formation et partagé la scène avec Eva Yerbabuena, Estrella Morente, Mayte Martin ou Farruquito. Il nous confie les moments-clés de son parcours, ses sources d’inspiration et ses projets. Lire la suite
[RESERVEZ !] La merveilleuse Leonor Leal à Roubaix le 21 mars !
Fabuleuse, merveilleuse, émouvante, audacieuse… Leonor Leal est tout cela à la fois. Et aussi talentueuse, rigoureuse, délicieuse, féminine…
Vous aurez sûrement bien d’autres qualités à ajouter à cette liste une fois que vous l’aurez vue danser, le 21 mars 20115 à la Condition publique, à Roubaix, à 20h30 !
Elle a grandi à Jerez de la Frontera, près de Cadix, une ville dont l’air est saturé de flamenco… Elle a fréquenté durant sa formation à Séville et Jerez les plus grands danseurs d’aujourd’hui : Manolo Marín, Pilar Ortega, Carmen Montiel, Pepa Coral et la famille Galván, Juan Parra, Angelita Gómez, La Chiqui, Mercedes Ruiz, Andrés Peña, Ana María López et María del Mar Moreno… Lire la suite
[Réservez !] David Pino et Gabriel Expósito le 18 janvier à la Condition publique !
C’est officiel !! C’est David Pino qui viendra chanter sur la scène de la Condition publique le 18 janvier prochain à 20h30 ! Un cantaor absolument formidable, précis, généreux au possible…
De Cordoue, où il vit, et de la petite ville andalouse de Puente Genil, où il est né, David Pino nous revient donc avec un flamenco profond et généreux accroché au cœur. Celui qu’on avait tant applaudi en 2009 au Gymnase, en encore mieux, probablement !
Imprégné depuis toujours dans cette musique andalouse, il s’est lancé à corps perdu dans le chant profond, ce « cante jondo » qui exprime avec tant d’intensité tout l’éventail des émotions et le « sel de la vie ». Son immense connaissance du flamenco et son authentique « aficion »» ont permis à David Pino de faire entrer le flamenco au Conservatoire supérieur de musique, où il enseigne, et de contribuer à l’ouverture du tout nouveau Centre flamenco Fosforito, à Cordoue. Il partage aussi son savoir lors de nombreuses conférences.
Noche flamenca avec Daniel Navarro : les vidéos !
Pour retrouver toutes les vidéos de la dernière noche flamenca du 23 mars dernier avec Daniel Navarro, rendez-vous sur la chaîne Youtube de la peña A Contratiempo ! N’hésitez pas à vous y abonner pour ne rater aucune des prochaines vidéos !
Retour sur…
… la noche flamenca magnifique que nous a offerte Daniel Navarro samedi 23 mars 2013 à la Condition publique (Roubaix), dans ce bel article paru dans la Voix du Nord :
…. et sur les cours de danse flamenca de la peña avec le reportage de Virginie Demange diffusé sur France 3 Nord-Pas-de-Calais le 21 mars 2013, à retrouver ici (au tout début et aux minutes 7:00 et 17:36